Le traitement hormonal substitutif de la Menopause a prouve ses limites et surtout ses risques

Philippe Lagarde

Alors pourquoi investir encore de l’argent dans sa défense ? Pourquoi ne pas développer d’autres traitements moins dangereux.

L’effet positif de l’estrogène (réduction des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes), est connu depuis longtemps. Un léger effet protecteur contre le cancer colorectal et une action positive sur la densité osseuse ont aussi été démontrés. Quant au traitement en application locale, il réduit la récurrence des infections urinaires et la sécheresse vaginale.


Les effets secondaires recensés du traitement hormonal sont : saignements vaginaux, ballonnements, hypersensibilité des seins, maux de tête, nausées, vaginites et démangeaisons vaginales, crampes dans les jambes, sautes d’humeur et perte d’appétit sexuel. Tout cela est très désagréable et perturbe la vie de nombreuses femmes dés la cinquantaine.
Mais ce n’est pas le plus grave.

Le plus dangereux sont les risques associés au traitement hormonal qui sont actuellement en augmentation malgré les fausses informations qui continuent d’être publiées par le monde du médicament :
• cancer du sein, accident vasculaire cérébral (AVC),
• crise cardiaque et caillots sanguins,
• démence chez les plus de 65 ans,
• incontinence
• troubles de la vésicule biliaire et foie
• cancer des ovaires

D’ailleurs, le traitement hormonal n’est plus considéré comme une méthode efficace et sécuritaire de prévention des maladies chroniques associées au vieillissement, car on a fini par reconnaitre que les risques dépassent les bénéfices.

De plus, il ne faut pas oublier que les hormones médicales ont un impact très négatif sur l’environnement. Évacuées par l’urine dans les cours d’eau, elles participent à un processus de féminisation des espèces, ce qui a des répercussions sur la biodiversité et les écosystèmes et, ultimement, sur la chaine alimentaire et la santé de la population.

La nature par la phytothérapie peut jouer un rôle important pour aider ces nombreuses femmes qui entrent dans cette période souvent mal vécue et qui porte le nom de préménopause, puis de périménopause et, enfin, de ménopause. Comme vous le savez, la ménopause correspond à l’arrêt de fonctionnement des ovaires. En France par exemple, ce phénomène se produit à 51 ans, en moyenne. C’est le cas de 400.000 femmes par an et plus de dix millions de femmes sont ménopausées. Au moins 50% d’entre elles se plaignent : de bouffées de chaleur, maux de tête, douleurs articulaires, sueurs nocturnes, fatigue, insomnies, irritabilité, anxiété, prise de poids, rides, etc.
Parmi les plantes de notre planète, il en existe qui sont capables d’assister et de soutenir efficacement ces millions de femmes parfois désemparées. Une solution par exemple est d’utiliser des plantes qui contiennent des phyto oestrogènes, des Isoflavones, des phytostérols, des poly phénols, des plantes aux propriétés anti inflammatoires et anti douleurs, ADAPTOGENES, des plantes contenant des précurseurs d’hormones naturelles comme la progesterone ou divers neurotransmetteurs, des substances favorisant la circulation (Omega 3 et 9), des antioxydants.

Partager l'article

Je vous recommande aussi: