En effet, à travers des siècles, les fruits ne s’étaient jamais vu reconnaitre un véritable statut alimentaire.
Une grande partie des médecins, par exemple, les tenaient en grande suspicion, probablement parce que les troubles intestinaux rencontrés parfois, lors de leur consommation exagérée, apeurait les patients.
En tous cas, les fruits ne tenaient qu’une place marginale dans l’alimentation des populations (citadines surtout), et actuellement, les médecins et les diététiciens sont encore très nombreux à les déconseiller, en particulier, dans les régimes amaigrissants.
En fait, le corps médical pensait que les fruits n’apportaient pas grand-chose en dehors de leur saveur sucrée. Par contre, ils pensaient que les viandes rouges était une base alimentaire plus logique, plus énergisante…puis, un peu plus tard, le panorama change à nouveau quelque peu. La suspicion frappe, à son tour, les viandes rouges ! Une partie de la population commence alors à la remplacer par les poissons et la volaille…
MAIS L’HISTOIRE NE FAIT QUE COMMENCER.
La mise en évidence, durant ces 30 dernières années, de certains constituants des fruits, assigne désormais à ces derniers une place majeure dans l’alimentation.
Les sucres ou glucides sont parfois à éviter, ou du moins à diminuer, par exemple en cas de diabète ou d’obésité, cela est bien sûr évident.
Mais si nous parcourons la riche palette des constituants des plantes et de ses fruits en particulier, nous nous rendons compte de l’énorme erreur que l’on commet en les sous-estimant, et trop souvent, en les dénigrant.
On prend de plus en plus conscience de l’importance du rôle physiologique des vitamines, des oligo-éléments et de la multitude de substances contenues à doses infimes dans les aliments et en particulier dans les fruits.
On découvre que ces nutriments présents à faibles doses, dites infiniment petites, contenus dans les fruits, agissent sur une multitude de fonctions de l’organisme qui jouent un rôle préventif face à une multitude de maladies allant du cancer, aux désordres cardiovasculaires, et passant par la vieillesse.
Citons rapidement la liste de ces nutriments si importants:
- Les fibres végétales qui régularisent le transit intestinal et facilitent l’élimination du cholestérol, favorisent egalement l’excrétion azotée par les matières fécales ce qui protège les reins.
Des minéraux très importants: potassium (contraction musculaire et cardiaque), calcium qui avec la vitamine D3 participe à l’entretien du squelette; ces minéraux jouent un rôle dans la coagulation du sang. Le phosphore participe au fonctionnement des cellules nerveuses, le magnésium est lui aussi indispensable à l’équilibre nerveux, au rythme cardiaque, au sommeil, aux os. Bref, les fruits, qu’ils soient frais ou secs sont particulièrement riches en minéraux. - Enfin, de nos jours, on prend conscience du rôle protecteur incontournable des micronutriments: vitamines E, C, A, oligoéléments, polyphénols, systèmes antioxydants, etc...
Nous devons nous rendre à l’évidence.
Alors, de grâce, rendez sa juste place aux fruits.
Mais, ne peut-on pas remplacer les fruits par des compléments alimentaires?
En partie, peut-être, mais certainement pas si l’on consomme des compléments d’origine synthétique.
La prochaine fois, nous en parlerons, tout comme d’ailleurs du problème majeur et sinon catastrophique des traitements « chimiques », pesticides en tête.
