Ces deux premières demandes, sont bien sûr essentielles pour comprendre le phénomène du vieillissement.
Pour la majorité d’entre nous, le vieillissement entraine le déclin progressif de notre fertilité et de nos défenses immunitaires ouvrant ainsi la porte aux maladies aussi bien bénignes que graves.
Chacun a pu constater que notre organisme, mais aussi nos facultés mentales, se dégradent inexorablement, plus ou moins rapidement.
Mais nous pouvons et devons freiner et ralentir cette décadence physiologique, et ainsi vivre mieux et allonger quelque peu notre espérance de vie.
Constater et ressentir physiquement ou mentalement les effets du vieillissement est une chose mais, les raccorder à des causes clairement établies, surtout au niveau cellulaire, c’est complexe et extrêmement compliqué, voire impossible dans l’état actuel de nos connaissances. « L’ignorance totale n’est pas si redoutable. Ce qui est terrible, c’est d’être déjà engagé sur le chemin de la connaissance, d’en avoir parcouru assez pour se rendre compte de son ignorance. » Lewiss Thomas.
Ceci devrait faire comprendre aux scientifiques un peu trop exaltés et surs d’eux, qu’ils ont encore un long chemin à parcourir sur la piste qui mène à la connaissance vraie. Mais, est-il vraiment souhaitable pour l’humanité que nous arrivions au bout de la piste?
Il est très difficile d’admettre pour un scientifique d’être incapable d’expliquer un phénomène sans s’appuyer sur des bases presque toujours mouvantes, et disons-le, incertaines. Il utilise donc des subterfuges appelés théories qui se bâtissent, puis souvent s’écroulent ou s’oublient mais parfois, cela est vrai, se confirment. C’est le cas du phénomène dont nous allons parler tout au long de cet ouvrage, le vieillissement.
Ces théories se croisent, se contredisent souvent, parfois se complètent et s’affirment. La science est condamnée à revoir en permanence ses avis, conclusions et…. théories.
Je rappelle la signification de théorème : « proposition scientifique qui peut être démontrée (mais qui reste à l’état spéculatif »).
Mais là aussi, il nous faudra admettre que, pour progresser dans la connaissance, il faut accepter de se tromper souvent.
Mais il faut que la science ne s’engage jamais dans des expériences dangereuses pour l’Homme. L’épidémie de Covid 19 et de ses mutants sont la preuve irréfutable que la science a hélas, commencé d’ouvrir « la boite de Pandore* », et applique des théories non expérimentées et donc extrêmement dangereuses, ne respectant pas, ce commandement incontournable déjà cité et que je répèterai inlassablement tout au long de mes propos:
« Le progrès n’est acceptable que s’il est nécessaire et profitable à l’homme ».
Le mythe de la boîte de Pandore symbolise l’origine d’une catastrophe.
Comme dans la Bible, la désobéissance (de la femme : Eve, Pandore) fait déverser sur l’humanité ce que protégeait l’interdit, ce qui devait rester inaccessible.
Cette transgression, si elle s’affirme, sera à l’origine de la croissance de la souffrance des hommes (vieillesse, maladie, misère, guerres et autres maux qui nous accablent). Plus grave, si elle perdure encore, elle aboutira à la destruction de l’Humanité.
Le risque est d’autant plus grand que, paradoxalement, cette transgression permet aussi, l’accès à la connaissance. »
Seuls des savants fous et des politiques inconscients ou machiavéliques sont capables d’ouvrir la boite de Pandore sans réfléchir. Mais ils sont là et sont prêts à tout. Y compris de faire sauter la bombe comme ils l’ont déjà fait d’ailleurs.
L’Humanité est donc en danger et ne pas se résigner.
C’est se battre POUR VIVRE.
